Même lorsque ça n'est pas l'objectif premier, une psychothérapie permet l'amélioration ou la restauration de l'estime de soi. Pourquoi alors consacrer une page à l'estime de soi et en faire un thème spécifique pour un travail thérapeutique? N'est-ce pas plutôt la confiance en soi le problème?
Certes, mais au fur et à mesure de mes accompagnements, je réalise que le travail thérapeutique se fait à un niveau beaucoup plus profond que celui de la simple confiance en soi. Une meilleure confiance en soi est un indicateur de réussite concret de la thérapie, mais ce qui rend les effets positifs durables, c'est vraiment notre questionnement sur la façon dont nous nous sommes construits, nos valeurs, nos besoins, nos manques, tout ce qui fait notre identité.
Nous sommes imprégnés par notre histoire mais quelle personne désire-t-on être maintenant?
Je reçois de plus en plus de personnes qui évoquent d'emblée une perte de l'estime de soi, comme si elles réalisaient que leur problématique est bien plus vaste qu'un simple manque de confiance en soi.